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Publié le 25 septembre 2020 par Vincent Bouquet sur sceneweb.fr

Iolanta Casse-Noisette © Agathe Poupeney / OnP

L’association Décoloniser les arts se lance dans une nouvelle bataille : faire inscrire le harcèlement racial dans la loi. Pour justifier l’urgence de ce combat, elle se fonde sur une série de témoignages récoltés, notamment, au sein de l’Opéra national de Paris. Le nouveau directeur Alexander Neef lance une mission sur le sujet. 

Après le harcèlement moral et le harcèlement sexuel, ira-t-on, un jour, vers une reconnaissance légale du harcèlement racial ? C’est en tout cas la bataille que Décoloniser les arts entend mener. Dans une lettre récemment envoyée à plusieurs acteurs majeurs du milieu culturel, dont le Syndeac, Synavi, la SACD et les différentes Sacem, le collectif décrit le harcèlement racial comme « un élément central des discriminations quotidiennes » vécues par les artistes et les employé.e.s racisé.e.s dans le monde des arts et de la culture. « Cette notion doit être intégrée à la loi car la législation, comme le remarquaient déjà des chercheurs en 1999 (“Lutter contre le harcèlement racial”, Libération, 7 janvier 1999), est “à la fois inappliquée et inadaptée” », poursuit-il, dans l’espoir de recueillir le soutien des structures auxquelles il s’adresse.


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